Actu:3ème colloque IMEDER à Perpignan : Différence entre versions

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(L’implication des entreprises marocaines)
 
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=== L’implication des entreprises marocaines ===
 
=== L’implication des entreprises marocaines ===
  
Amine Benouna, secrétaire général de l’Association Marocaine de l’Industrie Solaire et Eolienne (AMISOLE), est venu témoigner du fort potentiel de développement des Energies Renouvelables au Maroc.
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Amin BENNOUNA, secrétaire général de l’Association Marocaine de l’Industrie Solaire et Eolienne (AMISOLE), est venu témoigner du fort potentiel de développement des Energies Renouvelables au Maroc.
  
 
AMISOLE est une association professionnelle des entreprises agissant dans les énergies renouvelables, créée en 1987 et qui fait partie du FENELEC, équivalent marocain du MEDEF, depuis le 18 juin 2010.
 
AMISOLE est une association professionnelle des entreprises agissant dans les énergies renouvelables, créée en 1987 et qui fait partie du FENELEC, équivalent marocain du MEDEF, depuis le 18 juin 2010.
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Le Maroc prévoit un mix énergétique composé de 14% de photovoltaïque, 14% d’éolien et 14% d’hydraulique. Le Maroc devrait en outre atteindre la parité réseau plus tôt que prévu. En effet, la courbe de charge électrique se rapproche de la production électrique solaire : le pic de consommation passe du début de soirée au déjeuner, de l’hiver à l’été. Le Maroc est donc un pays à fort potentiel économique pour les entreprises souhaitant se déployer à l’étranger.
 
Le Maroc prévoit un mix énergétique composé de 14% de photovoltaïque, 14% d’éolien et 14% d’hydraulique. Le Maroc devrait en outre atteindre la parité réseau plus tôt que prévu. En effet, la courbe de charge électrique se rapproche de la production électrique solaire : le pic de consommation passe du début de soirée au déjeuner, de l’hiver à l’été. Le Maroc est donc un pays à fort potentiel économique pour les entreprises souhaitant se déployer à l’étranger.
 
  
 
=== Le marché du solaire thermique au Liban ===
 
=== Le marché du solaire thermique au Liban ===

Version actuelle en date du 15 avril 2013 à 16:59

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Présentation du colloque

Dans le cadre de la conférence internationale DERBI, qui se déroule du 16 au 18 mai 2011 au palais des Congrès de Perpignan, l’Institut Méditerranéen des Energies Renouvelables (IMEDER) organisait en ouverture son 3ème colloque portant sur « les énergies renouvelables, vecteur de développement et de partenariats sur les pays de la rive Sud de la Méditerranée ».

Le colloque réunissait de nombreux acteurs du secteur des énergies renouvelables, ils étaient conviés à partager leurs différentes expériences dans le cadre d’actions internationales menées conjointement dans différents pays des deux rives de la Méditerranée.

Déroulement du colloque

Animation

Le colloque était magistralement animé par Anne Devailly, rédactrice en chef Réseaux LR, qui a su imposer un rythme soutenu afin de permettre aux différents intervenants de présenter leurs actions, tout en respectant le temps de parole de chacun.


Discours d’ouverture

Le discours d’ouverture était tenu par André Joffre, président du Pôle de Compétitivité DERBI, qui a rappelé la nécessité du développement d’une industrie française des énergies renouvelables. Il a également mis en lumière l’opportunité qu’offre la situation écologique et géopolitique du monde à l’émergence des énergies renouvelables qui répondent à bon nombre des difficultés rencontrées dans certains pays : catastrophes naturelles, instabilité politique pouvant engendrer des actes terroristes, etc.


L’IMEDER une plateforme d’échanges et de perspectives, en Méditerranée

La première intervention a été confiée à Bernard Fourcade, président de l’IMEDER et de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Région du Languedoc-Roussillon, qui a présenté les différents objectifs de l’IMEDER. « L’IMEDER est une association loi 1901 créée le 11 juin 2009, qui a pour objectif de fédérer le monde professionnel des énergies renouvelables autour de projets collaboratifs intégrant des acteurs publics et privés mais aussi des centres de formation, des laboratoires de recherche, sur les territoires des 44 pays de l’Union pour la Méditerranée. » L’association se veut « une plateforme collaborative et d’échange entre les 2 rives de la Méditerranée » ayant pour finalité de :

  • développer les échanges, les flux intra méditerranéens et les relations Nord / Sud
  • accélérer les transferts de technologie
  • assurer la synergie entre la recherche et les applications industrielles
  • favoriser la mise en œuvre de projets adaptés aux besoins des populations

Pour cela, l’association s’appuie sur de nombreux projets menés en coopération entre les différents pays. Elle agit au niveau de la formation en facilitant l’échange d’étudiants, en mettant en place d’une bibliothèque de documentation dédiée aux différents pays membres, ou en incitant au partage des connaissances par le biais de projets de coopération entre les centres de recherches nationaux. L’IMEDER vise également à unir les entreprises des 2 rives de la Méditerranée, notamment par l’entremise d’appels à projets pour le Plan Solaire Méditerranée, ou la présence sur les différents salons se déroulant sur les 2 rives afin de promouvoir les énergies renouvelables.

Selon les mots de son président, Bernard Fourcade, l’IMEDER est « une association jeune mais qui avance » et qui s’avère un atout important pour les entreprises européennes souhaitant se développer dans les pays bordant la Méditerranée.


Le Plan Solaire Méditerranéen : actualité

Philippe Lorec, adjoint au directeur de l’Energie et du Climat auprès du Ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des transports et du logement, a présenté le Plan Solaire Méditerranéen (PSM) qui a été créé le 13 juillet 2008 et a pour objectif de promouvoir les énergies renouvelables au sein des pays de l’Union pour la Méditerranée. Le PSM est un des 5 projets nés de l’Union pour la Méditerranée (UM) et fixe un objectif de 20 GW de projets toutes technologies renouvelables confondues à l’horizon 2020, ce qui correspond à un budget de 50 à 70 milliards d’euros.

Le Plan Solaire Méditerranéen se veut « une ombrelle qui facilite les projets nationaux d’énergies renouvelables » selon Philippe Lorec. L’appropriation par les autorités locales et nationales des objectifs du PSM se traduit dans les faits par l’intégration, par tous les pays membres de l’UM, dans leur politique intérieure d’un programme de développement de l’exploitation au niveau national des énergies renouvelables.

Sur les 50-70 milliards d’euros d’investissements requis pour atteindre les objectifs fixés par le PSM, seuls 10 milliards ont pour le moment étaient réunis par la Banque Européenne d’Investissement, l’Agence Française pour le Développement et la banque allemande KfW. L’essentiel du financement des projets dans le cadre du PSM se fait par l’intermédiaire de banques nationales et de fonds de développement, tels que le Clean Technology Fund ou le Global Environment Fund, mais il manque encore les acteurs privés et les banques commerciales nécessaires pour le développement d’une industrie et de projets durables. Philippe Lorec a pointé la nécessité de limiter les risques pour les investisseurs privés dans les projets EnR à l’aide d’outils financiers prévus pour : par exemple, le paquet climat/énergie, proposé en janvier 2008 par la Commission européenne, prévoit d’inclure dans les objectifs nationaux les kWh verts importés. Concrètement, cette directive permet de financer une partie d’un projet EnR développé au Maroc car une partie de la production sera revendue à l’étranger, ce qui permet de rendre les projets plus rentables et intéressants pour les investisseurs et de financer les projets tout en se dédouanant des subventions nationales. Néanmoins, ces projets sont compliqués à mettre en œuvre car ils nécessitent un échange physique, donc la mise en place d’une infrastructure importante de transport de l’énergie, et un montage financier et juridique complexe entre les pays.

Attention Scoop

Philippe Lorec a annoncé la création ce mois d'octobre, à Monaco, d’une plateforme de fonds privés internationaux pour investir dans des projets EnR sur la Méditerranée et l’Afrique.

La nouvelle donne géopolitique de la Méditerranée

Pascal Boniface, directeur de l’Institut des Relations Internationales Stratégiques, est venue faire un compte-rendu de « l’onde de choc qui agite » les pays arabes actuellement. Il a présenté une analyse des faits ayant entraîné la chute des régimes tunisien et égyptien, et bientôt libyen, même si selon lui l’avenir en Lybie est incertain. Il a tenu à rassurer les investisseurs quant au Printemps Arabe que l’on annonce, en leur démontrant notamment qu’il s’agit d’une analogie inexacte avec le Printemps des peuples d’Europe ayant vue la tombée de tous les régimes des pays d’Europe de l’Est en 1989. Tout d’abord, dans les pays arabes, tous les régimes ne vont pas tomber car il y a des différences nationales qui n’étaient pas présentes en 1989, il n’y aura donc pas d’effet domino pour la chute des régimes. Les régimes qui seront s’adapter, et ne pas seulement réprimer, resteront. En effet, les NTIC ont créées une opinion publique dans tous les pays, sauf peut-être en Corée du Nord, ce qui force les régimes autocratiques à chercher l’aval de l’opinion pour conserver le pouvoir.

Pascal Boniface a tenu également à rassurer les investisseurs quant à la possible monté de l’islamisme dans ces pays. Selon lui, il y a peu de chance que les parties islamistes réussissent à avoir une majorité absolue aux élections, ils devront donc créer des coalitions qui les obligeront à des concessions. « Il y a une meilleure intégration des parties islamistes par les urnes plutôt que par la répression. » Il souligne qu’à la différence de l’exemple iranien, ni l’Egypte, ni la Tunisie ne sont menacées par un ennemi extérieur, ce qui offrirait aux extrémistes une opportunité pour prendre le pouvoir de force.

Le plus grave dans ces pays n’est pas la monté des islamistes mais la récession économique qui ne doit pas être associée à la démocratie, d’où la nécessité d’augmenter les fonds d’aide au développement. M. Boniface a tenu également à rappeler que « le succès de l’Union pour la Méditerranée passera par la résolution du conflit Israélo-palestinien. »

Un premier projet collectif de l’IMEDER en Tunisie

Un représentant de l’ADEME est venu présenter les différents projets menés par l’ADEME et son équivalent tunisien, l’Agence Nationale de Maîtrise de l’Energie (ANME) qui se fédèrent afin de mener des projets multilatéraux en Tunisie :

  • formation de conseillers pour l’opérateur national d’électricité et de gaz
  • formation de banquiers dans le domaine des EnR
  • définition d’indicateurs d’efficacité énergétique
  • formation de plus de 300 experts tunisiens
  • projet pilote de climatisation solaire à Djerba

L’objectif de cette collaboration est de favoriser l’émergence de projets terrain par l’intermédiaire de 2 programmes :

  • le programme EMERGENCE
  • le programme PROSOL

Noura Laroussi, directrice de l’ANME, est venue présenter un projet pilote de climatisation solaire dans la ville de Djerba : il s’agit de panneaux solaires pour la création de froid solaire et la production d’eau chaude sur un établissement hôtelier.

Depuis le milieu des années 90, la Tunisie est en déficit énergétique, ce qui a engendré la création en 1995 de l’ANME qui est le pendant tunisien de l’ADEME, à ceci près qu’elle ne gère pas le traitement des déchets. Le secteur hôtelier fait partie du secteur tertiaire qui consomme 10% de l’énergie du pays, les énergies renouvelables ne représentent que 1% du mix énergétique tunisien. Mme Laroussi prévoit à l’avenir que la moitié de l’énergie tunisienne provienne d’une production éolienne et l’autre moitié serait répartie entre le solaire et le pétrole. D’autre part, le secteur tourisme représente 6,5% du PIB National avec 7 millions de touristes par an. Le secteur tertiaire consomme 800 ktep par an dont 266 ktep, soit 32%, sont dédiées à la branche hôtelière. De plus, la Tunisie connait une augmentation de 6% par an de la consommation d’électricité par nuitée, avec un pic de consommation en été dont 8% sont dus à la climatisation au sein des hôtels du pays. En outre, environ 70% de la consommation des hôtels peut être fournie par l’énergie solaire puisque l’eau chaude sanitaire représente 32% de la consommation énergétique d’un hôtel, sa climatisation 12% et son chauffage 25%. D’autant plus que le Sud du pays possède un gisement solaire important avec un rayonnement de 1900 kWh/(m².an).

C’est donc pour répondre à cette problématique de l’approvisionnement nécessaire pour répondre à une consommation grandissante d’énergie qu’a été lancé en Tunisie le nouveau programme PROSOL Tertiaire qui a pour objectif d’installer 30 000m² de panneaux solaires thermiques dans la période 2010-2016. Ce projet pilote mené dans la ville de Djerba représente 15% du potentiel global en Tunisie, ce qui représente un fort soutien à l’intégration du solaire thermique dans le secteur hôtelier. La réglementation tunisienne permet, en plus de l’autoconsommation, la revente de 30% de la production, ce qui facilitera la mise en place du projet. Actuellement, Tecsol mène les études de faisabilité et de réalisation, pour un planning de réalisation prévue pour 2011-2012.


La formation aux métiers du solaire

Tahar Achour, président de la Chambre Syndicale des Energies Renouvelables de Tunisie, est venue présenter la situation du marché des énergies renouvelables en Tunisie et la nécessité d’une réponse adaptée aux besoins de qualification et de compétences du pays dans le domaine.

Les efforts de réduction de la consommation énergétique du pays passeront à 80% par l’efficacité énergétique et à 20% par les énergies renouvelables, dont le solaire représentera 13%. Le marché tunisien des chauffe-eau solaires est en plein essor et connait une mouvance et un dynamisme qui permettent de s’attendre à un doublement de la surface de captage installée. Le solaire thermique compte plus de 1000 micro-entreprises pour l’installation et la maintenance et 20 importateurs. Le photovoltaïque compte 50 entreprises pour l’installation et la maintenance d’installations autonomes et, tout récemment, raccordées au réseau. Ce domaine présente donc un fort potentiel de création d’emplois. Il y a donc un fort besoin de formations qualifiantes pour les installateurs de chauffe-eau solaire. Les centres ATFP d’Ecopark ont donc créé, avec la participation de l’IMEDER, ENERPLAN et le CSNER, des formations qualifiantes pour les installateurs, ayant déjà formés 350 installateurs gratuitement.

Tahar Achour rappelle que « sans la formation, tout programme ne tiendra pas » sur le long terme. Et c’est justement un des piliers de l’action de l’IMEDER qui a réussi en 3 ans à fédérer ses partenaires autour de projets concrets, notamment d’échange d’étudiants dans le cadre de stages.


L’implication des entreprises marocaines

Amin BENNOUNA, secrétaire général de l’Association Marocaine de l’Industrie Solaire et Eolienne (AMISOLE), est venu témoigner du fort potentiel de développement des Energies Renouvelables au Maroc.

AMISOLE est une association professionnelle des entreprises agissant dans les énergies renouvelables, créée en 1987 et qui fait partie du FENELEC, équivalent marocain du MEDEF, depuis le 18 juin 2010.

Fin 2009, le Maroc comptait 13 MWc installés en photovoltaïque. Ces installations servent principalement pour l’électrification rurale, dans les télécommunications et pour alimenter les pompes. Il est à noter que le Maroc n’a pas de politique de subvention des énergies renouvelables, une majorité de la production d’énergie doit donc être développée hors réseau sans subvention. En 2010, le Maroc a installé 250 000 m² de panneaux photovoltaïques et totalisait 284 MW en éolien, pour un objectif de 2000 MW éolien à l’horizon 2020. Il est donc important de développer le photovoltaïque connecté au réseau et d’instaurer un net-mettering. C’est dans cette optique que l’AMISOLE mène un travail de lobbying sur l’habitat individuel.

Le Maroc prévoit un mix énergétique composé de 14% de photovoltaïque, 14% d’éolien et 14% d’hydraulique. Le Maroc devrait en outre atteindre la parité réseau plus tôt que prévu. En effet, la courbe de charge électrique se rapproche de la production électrique solaire : le pic de consommation passe du début de soirée au déjeuner, de l’hiver à l’été. Le Maroc est donc un pays à fort potentiel économique pour les entreprises souhaitant se déployer à l’étranger.

Le marché du solaire thermique au Liban

Saïd Chehab, président de l’Association Libanaise pour la Maîtrise de l’Energie et pour l’Environnement, a présenté le potentiel de développement des énergies renouvelables au Liban.

97% des besoins en énergie primaire du Liban sont importés, principalement du pétrole d’Asie. Les consommateurs connaissent des rationnements de 4 à 6 heures par jour. De plus, le Liban est extrêmement sensible au changement climatique. Ce qui a amené le gouvernement à fixer un objectif de 12% d’énergies renouvelables en 2020 mais les énergies renouvelables ne représentent que 1% actuellement de la production d’énergie. Ce fait s’explique en partie par une situation de monopole de l’opérateur nationale sur un marché privé bloqué, puisque les installations raccordées au réseau ne sont pas permises.

Cependant, le marché des chauffe-eau solaire individuel (CESI) est en pleine explosion. Cela s’explique par un fort potentiel solaire, un prix en chute libre des technologies, les CESI étaient principalement importés, et un temps de retour de 4 ans par rapport aux groupes électrogènes. Malgré 350 000 m² de capteurs thermiques installés, le Liban reste loin derrière ses voisins tels qu’Israël, la Turquie ou la Grèce. D’autre part, les chauffe-eau solaires doivent passer de l’individuel au collectif pour ne pas créer un marché qui stagne. Le gouvernement accorde des aides et des prêts à taux zéro pour l’achat de CESI mais ces aides sont trop faibles, ce qui favorise les CES les moins chers, donc de moins bonnes qualités, et ne permettent l’installation que de 1500 à 2000 CESI, ce qui représente une goutte d’eau comparé au potentiel énorme du marché libanais des chauffe-eau solaire.


Témoignages d’entreprises françaises

Jean-Michel Germa, représentant de l’entreprise La Compagnie Du Vent, est venu présenter les projets menés par sa compagnie dans les pays bordant la Méditerranée.

Il a insisté sur la nécessité de création de technologies adaptées au pays ET produites dans le pays afin de créer une industrie génératrice d’emplois. Ce faisant, les projets s’accordent une certaine approbation auprès des populations locales et permettent même de lutter contre la concurrence des productions chinoises. De plus, cela permet de ne pas remplacer la dépendance pétrolière par une dépendance technologique.

Jean-François Petit, responsable du développement international de la société Giordano, est également venu présenter les projets de sa compagnie dans les pays bordant la Méditerranée.

Giordano Industries est spécialisée dans l’installation de CESI et de kits PV intégrés. Elle s’est installée en Tunisie en reprenant tout d’abord un ancien installateur de CESI en déclin, à la demande du gouvernement marocain. Par cette filiale, 200 000m² de capteurs thermiques ont déjà été installés. Giordano s’est également associé avec des partenaires tunisiens spécialistes du photovoltaïque pour créer Giordano Maroc, entreprise avec laquelle ils attaquent le marché marocain, notamment par le biais de projets menés pour des hôpitaux locaux.

Jean-François Petit a également insisté sur la nécessité de productions locales qui permettent de résister aux concurrents chinois. Giordano possède, entre autres, des usines en Tunisie et une usine à La Réunion.